J'y suis allée 3 fois pour faire suivre ma fille, à chaque fois j'en ressort contrariée, déprimée et énervée. Les puéricultrices et la pédiatre sont très désagréables, on dirait qu'on passe un interrogatoire pour maltraitance. Elles font tout pour essayer de convaincre qu'on est une mauvaise mère, qu'on fait tout mal. Elle prenne le moindre prétexte pour donner des leçons de morales. Elles pensent qu'il n'y a qu'une seule façon de faire, et il faut la suivre à la lettre. Dès les 4 mois de l'enfant, elles distribuent des menus type selon les âges qu'il faut suivre à la lettre.
Pour illustrer concrètement, voici un extrait du dialogue avec la pédiatre (P) quand j'ai amené ma fille de 7 mois. A peine entrée dans le bureau:
P: que fait-elle en pyjama???
Moi: ma fille dort encore beaucoup en journée, alors je l'habille en pyjama, c'est plus confortable.
P: c'est pas bien. Tout le monde doit s'habiller avec des vrais vêtements en journée! Et quand elle ira à l'école, vous l'amènerez en pyjama?
Moi: ça n'a rien à voir, là, c'est un bébé de 7 mois...
P: que mange-t-elle au petit déjeuner?
Moi: une tétée, de la compote, du jus d'orange, ...
P: c'est très mauvais le jus d'orange! C'est trop sucré.
Moi: L'orange contient pourtant moins de sucre que la pomme de la compote, que vous recommandez dans vos menus...
P: Mais ils rajoutent plein de sucre dans les jus, lisez l'étiquette!
Moi: Je l'ai bien lue l'étiquette, je ne lui donne pas de l'Orangina à ma fille! Elle mange aussi un bout de croissant.
P: C'est très mauvais le croissant! C'est trop gras.
Moi, dans ma tête: Ce n'est pas le moment de la mettre au régime ma fille, elle n'a pris que 200 grammes en 2 mois, et est passée sous la courbe des 25% des bébés les plus légers. Cette pédiatre est tellement obsédée par le respect de ses règles qu'elle ne s'est même pas rendue compte de ce problème de poids. Pourtant, ça me semble plus génant médicalement que de manger un bout de croissant au petit déjeuner. Mais je ne dis rien, de peur qu'elle profite du problème de poids pour me gronder encore plus.